jeudi 30 avril 2015

Compte-rendu de la rencontre avec l’administration du 27 avril 2015

Étaient présent.e.s :
Marc Turgeon
René Côté
Manon Vaillancourt
AÉCSD, Mathieu-Rosaire Fraser Arcand
AÉCSSP, Sébastien Sinclair
AFESH, Gabriel Cotte
AFÉA, Maude Authier Pigeon
AÉMSP, Cynthia Beaulieu
ABICEP, Isabelle Cadieux-Landreville
AFELC, Myriam Lavoie-Moore
Était absent :
Robert Proulx, recteur. 
Ici nommé.e.s représentant.e.s de l'administration : Marc Turgeon, René Côté, Manon Vaillancourt
Ici nommé.e.s représentant.e.s des associations étudiantes : AÉCSD, AÉCSSP, AFESH, AFÉA, AÉMSP, ABICEP, AFELC

Mise en contexte : Suite à la première rencontre du 16 avril entre la partie étudiante et l’administration, les associations étudiantes ont mandaté des étudiant.e.s afin de poursuivre les démarches relatives à la révocation des avis de convocation devant le comité exécutif. Le recteur, Robert Proulx, était encore absent à la réunion.

Résumé :
Les représentant.e.s de l'administration introduisent la discussion en mentionnant qu’ils et elle n’ont, pour leur part, qu’un point à apporter à l’ordre du jour, soit qu’ils et elle désirent savoir où en sont les associations quant à la question de l’intimidation à l’UQAM. Les représentant.e.s des associations étudiantes répondent que, considérant l’absence d’un langage commun sur la question de la violence et de l’intimidation, il est vain de s’embourber inutilement dans un échange sans fin sur nos conceptions et nos perceptions de cet enjeu. Ils et elles proposent plutôt de parler du règlement 10 et des avis de convocations qui constituent les enjeux centraux des mandats de grève et de négociation actuels. L'administration souligne l’absence de position sur la violence et les représentant.e.s des associations étudiantes réitèrent leur position, d’autant plus que l’administration leur avait laissé entendre la possibilité d’arriver avec des “propositions fiables” (tel que mentionné dans le courriel confirmant leur présence à la réunion).

Les représentant.e.s des associations étudiantes ramènent la question du "contrat social" qui avait été évoquée lors de la réunion du 16 avril. Ils et elles rappellent que le "contrat social" consiste en un ensemble de règles et de normes ayant pour fonction de régir les rapports au sein de la communauté. Pour qu’un tel contrat fonctionne, il faut que les membres de la communauté aient foi dans le cadre établi. Or, le cadre normatif de l’UQAM, composé des règlements politiques et de la charte des droits et responsabilités des étudiants et étudiantes, n’inspire nullement confiance, ainsi qu’en témoignent les nombreuses résolutions adoptées par les associations étudiantes ET par diverses instances de l’UQAM  (Conseil académique facultaire de science politique et droit, assemblées départementales, Comité à la vie étudiante, syndicats et Commission des études) quant aux convocations devant le comité exécutif. Par conséquent, il semble important de rétablir le lien de confiance et les représentant.e.s des associations étudiantes sont ouvert.e.s à rouvrir le "contrat social" afin de l’éclaircir et de rendre ses procédures transparentes, justes et équitables. Cela permettrait d’éviter l’enlisement de la crise actuelle et la reproduction d’un contexte similaire dans le futur. Cette ouverture est cependant conditionnée à la révocation des avis de convocation actuels qui sont décriés de toute part comme étant injustes et politiquement motivés. Finalement, les représentant.e.s des associations étudiantes proposent à la partie administrative d’arriver avec des propositions claires afin de pouvoir réellement établir un dialogue constructif.

Pour leur part, les représentant.e.s de l'administration ont rétorqué qu’ils et elle n’avaient pas le mandat de se prononcer sur de tels enjeux, d’une part en raison d’obligations juridiques (confidentialité des avis et travail des avocats) et, d’autre part, car ils et elle ne disposaient pas de l’autorité nécessaire à la prise de décision et l’offre de proposition de négociation. Par conséquent, l’administration a donc proposé d’ajourner la rencontre afin de poursuivre la discussion avec les autres membres de l’administration. En conclusion, les représentant.e.s des associations étudiantes sont en attente des nouvelles que l'administration s’est engagée à donner par courriel sur la question des convocations. Aucun avancement n’a eu lieu lors de cette rencontre puisqu’aucune proposition de l’administration n’a été mise sur la table en vue d’une discussion ultérieure en assemblée générale alors que la grève dure déjà depuis plus de 5 semaines. Les mandats de grève actuels exigent la révocation des convocations. S’il y a lieu, une prochaine réunion incluant les deux parties suivra.

Le comité interfacultaire

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